L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
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L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
J'ai trouvé un article de l'année dernière, quand Richard a fait une semaine d’entraînements avec Rafa à Majorque. Jle trouve pas mal, parce qu'on voit comment ca se passe quand 2 joueurs se retrouvent hors des tournois, par rapport à ce qu'on peut inventer dans la fan fic ;)
bonne lecture !!
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Photo issu du fb de Rafa
Depuis lundi et jusqu'à demain, RAFAEL NADAL accueille chez lui RICHARD GASQUET pour une semaine d'entraînement bien trapue. Vis ma vie de sparring de luxe, c'est par ici que ça se passe…
« JE CONNAISSAIS le nom de Manacor depuis quinze ans. C'est bien de voir enfin à quoi ça ressemble. Ici, on n'est pas chez Bollettieri, hein ? C'est un peu perdu, y a rien autour. Ça sort de nulle part le truc ! Y a rien de luxueux. Tu sens que t'es ici pour travailler. » À ses mots de Richard Gasquet, Sergi Bruguera part dans un grand fou rire. « Ah ça, oui, tu peux être sûr qu'on va travailler ! » Et vas-y que ça rigole. Il fallait bien qu'un jour Gasquet vienne « chez » Rafael Nadal. En les regardant tous les deux dans ce petit coin des Baléares, comment ne pas les revoir quinze ans plus tôt, en finale des Petits As à Tarbes ? Bien sûr, leur histoire a pris des chemins différents mais elle continue quand même. Ils seront toujours liés par quelque chose de l'enfance. Quelque chose qui fait que les Nadal ne cesseront jamais d'aimer celui qu'ils appellent « Ritchard ». Mais trêve de sensiblerie. Ici, on n'est pas chez Bollettieri. Il a bien raison « Ritchard ». Quand on déboule au Centro de tecnificacion, on pourrait tout aussi bien se croire arrivé au gymnase municipal de Perpète-les-Oies. Sur un terrain assez vague, à côté de la piste d'athlé, il y a cinq courts où tombe une ignoble pluie fine et froide. Depuis cinq ans, il y aussi cette grosse boîte métallique qui cache bien son terrain couvert. C'est là-dedans que Gasquet souffre depuis lundi et jusqu'à demain. Le premier jour, Nadal a fait le taxi pour lui. Il est venu le chercher à son hôtel, à bord de sa belle Ferrari blanche. « C'est la première fois qu'un joueur du niveau de Richard vient travailler ici avec moi, certifie le numéro 3 mondial. Y a eu Coric, Gabashvili, Zimonjic, Lajovic, Carreño Busta… Pour moi, c'est super. Pour Richard, c'est bien aussi, je pense. Je recherche cette qualité physique, cette qualité de jeu pour pouvoir être prêt quand je reprendrai à Doha. » Continuons la visite. Ça ne sera pas long. On ne sait pas qui s'est chargé de la déco mais il ne s'est pas foulé. Une chaise de jardin en plastoque, un banc en bois et basta. Les toilettes ? C'est dehors, dans l'Algeco. Le bar du club-house ? Y en a pas. Si vous voulez de l'eau, faites comme Gasquet. Mettez vos pièces jaunes dans le distributeur à l'extérieur. Ce qui ne manque pas, c'est l'espace. Dans cette salle, si on avait voulu, on aurait pu placer deux terrains en largeur. Mais Nadal n'aurait pas ce recul de dix mètres qui doit lui rappeler son central de Roland-Garros. Que Nadal soit là ou non, on entre ici comme dans un moulin. La porte en fer ne s'entrebâille que de l'intérieur mais il suffit de toquer pour que sésame s'ouvre. Ici, vient qui veut. Lundi et mardi, on a ainsi vu défiler une touriste allemande – il y en a beaucoup dans la région –, deux Japonais en vadrouille et même un groupe de scolaires brésiliens venu de Curitiba. Et, bien sûr, des gens du coin. Beaucoup d'enfants.
Venons-en aux faits. Si Bruguera, qui co-entraîne Gasquet avec Sébastien Grosjean depuis un an, a eu l'idée d'appeler l'agent de Nadal, Carlos Costa, pour arranger cette semaine chez Rafa, c'est pas pour voir la mer. Ça va castagner sévère, tout le monde le sait.
Le premier matin, avant que ça commence, on sent bien que Gasquet s'est mis la pression. Il demande à Bruguera – deux titres à Roland-Garros, avec ceux de Nadal, ça fait onze – de venir taper vite fait avec lui avant qu'on lâche la bête. Mais pas trop parce que Gasquet n'a plus que deux raquettes en vie. « Avec toi Sergi, ça va, ta balle fait pas trop mal, vanne-t-il, mais avec lui, là, je vais casser, c'est sûr. » Effectivement, douze minutes de jeu et crac, les cordes lâchent. Il faut appeler en catastrophe le cordeur de Nadal. « Il corde vite le tonton ? s'inquiète Gasquet. Parce que là… » Parce que là, ça cogne. C'est comme ça depuis le début. Cette séance de deux heures le matin sera hyper intense. Après quarante minutes, Gasquet recasse. Mais le « tonton » a vite bossé, alors on continue. Des droite-gauche à fond, des paquets de rallyes, des volée-volée et, pour finir, cinq petits matches en onze points gagnants. Très costaud, Gasquet en gagnera trois. Il a l'aiguille dans le rouge mais Nadal aussi. Il a des ampoules et des crevasses qui s'ouvrent dans la main mais Nadal aussi. Heureusement, « Titin » Maymo, le kiné de l'Espagnol, est là avec ses bandelettes magiques. Pendant les soins et les pauses, « Ritchard » ne capte pas tout ce qui se raconte. Quand des Majorquins – les Nadal - et un Barcelonais – Bruguera – causent, si vous n'avez pas fait catalan-majorquin première langue, vous êtes foutus. « Tu entends juste Ronaldo, Messi, Iniesta, tu sais qu'ils parlent du Real ou du Barça mais c'est tout, rigole-t-il. Ils ne parlent que de ça et un peu de tennis (Bruguera, qui parle français, est socio du Barça et fut même partie prenante dans une liste qui briguait la présidence du club il y a dix ans). » « Même moi, je ne comprends pas tout, avoue Bruguera. Le majorquin, c'est plus fermé comme accent. J'essaie de traduire en français à “Ritch” (c'est ainsi qu'il l'appelle) mais parfois j'oublie. »
En français, Toni interpelle souvent son invité. « Richard, c'est incroyable de jouer avec ça ! (il montre l'excroissance au bout du manche de sa raquette qui lui sert de butée). Pourquoi tu fais ça ? » Ou encore, en vrac : « Richard, comment va ton père ? Tu habites où à Paris ? La Coupe Davis, tu ressens encore la déception ? Vous n'avez pas trop bien joué hein ? Pourquoi tu as joué le dimanche ? » Richard rigole et répond : « On parlera de ça quand il sera parti (là, il parle de nous). »
Pendant les petits matches, quand Gasquet sortira deux ou trois bijoux, ce coquin de Toni lui lancera : « Il fallait faire ça contre Federer, pas ici ! » L'ambiance est bonne, le travail aussi. Jamais collé à moins de deux mètres de son joueur, Bruguera l'encourage et le pousse en permanence. « Exact, exact, exact, dit-il à chaque fois qu'un coup droit lui plaît. Tu fais un entraînement de rêve. Imagine que c'est pas lui en face, imagine ! Jamais tu ne t'es entraîné comme ça depuis qu'on est ensemble. Les gens pensent que travailler, c'est parler, parler, parler. Travailler, c'est rester ici et souffrir. »
À la fin du jour 1, Gasquet dira : « Il ne reste plus que quatre jours. C'est mieux que cinq ! » Le lendemain, surprise ! Rendez-vous à 8 h 30 à la salle. « Ça a dû m'arriver de m'entraîner à 9 heures. Mais 8 h 30, ça… On va tester », sourit le Biterrois. « Moi, 8 h 30, j'ai jamais fait ça », pouffe Bruguera. « C'est un peu tôt, admet Nadal. Normalement, je commence plutôt vers 9 h 30. Mais comme je dois partir à 13 heures à Barcelone (une obligation commerciale), c'est mieux comme ça. D'habitude, je fais une longue session de tennis le matin et du physique l'après-midi. Je ne fais jamais de double session de tennis dans une journée. Quand il fait chaud, je peux. Mais avec le froid, j'ai du mal à chauffer mes articulations. Ça me coûte. » Quel veinard ce Richard. Nadal double ses doses de jeu, rien que pour lui.
Ce mardi matin, effectivement, ça caille. Dans le gymnase où ils taperont deux bonnes heures, on ne dépassera pas les 10 °C. Accroché au mur, sur un cintre, un costard attend Nadal. À la fin de la séance, il filera sous la douche, s'habillera en civil et ira fissa à l'aéroport. « Il va dormir à Barcelone et prendre le premier avion mercredi pour qu'on s'entraîne à 11 heures à Manacor, explique Gasquet, assez bluffé. Il a de l'énergie ! Il ne s'arrête jamais. Quand tu vois ça, tu comprends tout. Cette intensité dans le travail, c'est devenu chez lui une routine. En plus, Toni ne lui laisse rien passer. Lundi soir, à 19 heures, il n'avait pas fini. Il était dans sa salle de muscu. C'est dingue le jus qu'il a ! Je ne peux pas rêver mieux comme entraînement. Avec Nadal, y a pas une balle frappée à moins de mille pour cent. Tu joues énormément de balles. J'avais déjà fait une préparation à l'étranger, avec Benhabilès (en Floride). C'est bien de changer. Ici, c'est l'exigence maximale. Quand t'as Sergi derrière toi et Nadal en face, tu sais que ça va être du sérieux. »
Hier soir, Gasquet et Bruguera étaient invités à dîner chez Rafa, à Porto Cristo. Ça va les changer du Quince, le seul restau ouvert, dont ils connaissent le menu par coeur. En décembre, hors saison, la petite station balnéaire est une ville fantôme. S'il existe un Macumba local, c'est sûr, il est fermé. « Tu crois que j'ai envie de sortir ? se marre Gasquet. Quand t'as l'autre qui t'attend à 8 h 30, je te le dis, tu vas te coucher tôt. »
FRÉDÉRIC BERNES
bonne lecture !!
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Photo issu du fb de Rafa
Depuis lundi et jusqu'à demain, RAFAEL NADAL accueille chez lui RICHARD GASQUET pour une semaine d'entraînement bien trapue. Vis ma vie de sparring de luxe, c'est par ici que ça se passe…
« JE CONNAISSAIS le nom de Manacor depuis quinze ans. C'est bien de voir enfin à quoi ça ressemble. Ici, on n'est pas chez Bollettieri, hein ? C'est un peu perdu, y a rien autour. Ça sort de nulle part le truc ! Y a rien de luxueux. Tu sens que t'es ici pour travailler. » À ses mots de Richard Gasquet, Sergi Bruguera part dans un grand fou rire. « Ah ça, oui, tu peux être sûr qu'on va travailler ! » Et vas-y que ça rigole. Il fallait bien qu'un jour Gasquet vienne « chez » Rafael Nadal. En les regardant tous les deux dans ce petit coin des Baléares, comment ne pas les revoir quinze ans plus tôt, en finale des Petits As à Tarbes ? Bien sûr, leur histoire a pris des chemins différents mais elle continue quand même. Ils seront toujours liés par quelque chose de l'enfance. Quelque chose qui fait que les Nadal ne cesseront jamais d'aimer celui qu'ils appellent « Ritchard ». Mais trêve de sensiblerie. Ici, on n'est pas chez Bollettieri. Il a bien raison « Ritchard ». Quand on déboule au Centro de tecnificacion, on pourrait tout aussi bien se croire arrivé au gymnase municipal de Perpète-les-Oies. Sur un terrain assez vague, à côté de la piste d'athlé, il y a cinq courts où tombe une ignoble pluie fine et froide. Depuis cinq ans, il y aussi cette grosse boîte métallique qui cache bien son terrain couvert. C'est là-dedans que Gasquet souffre depuis lundi et jusqu'à demain. Le premier jour, Nadal a fait le taxi pour lui. Il est venu le chercher à son hôtel, à bord de sa belle Ferrari blanche. « C'est la première fois qu'un joueur du niveau de Richard vient travailler ici avec moi, certifie le numéro 3 mondial. Y a eu Coric, Gabashvili, Zimonjic, Lajovic, Carreño Busta… Pour moi, c'est super. Pour Richard, c'est bien aussi, je pense. Je recherche cette qualité physique, cette qualité de jeu pour pouvoir être prêt quand je reprendrai à Doha. » Continuons la visite. Ça ne sera pas long. On ne sait pas qui s'est chargé de la déco mais il ne s'est pas foulé. Une chaise de jardin en plastoque, un banc en bois et basta. Les toilettes ? C'est dehors, dans l'Algeco. Le bar du club-house ? Y en a pas. Si vous voulez de l'eau, faites comme Gasquet. Mettez vos pièces jaunes dans le distributeur à l'extérieur. Ce qui ne manque pas, c'est l'espace. Dans cette salle, si on avait voulu, on aurait pu placer deux terrains en largeur. Mais Nadal n'aurait pas ce recul de dix mètres qui doit lui rappeler son central de Roland-Garros. Que Nadal soit là ou non, on entre ici comme dans un moulin. La porte en fer ne s'entrebâille que de l'intérieur mais il suffit de toquer pour que sésame s'ouvre. Ici, vient qui veut. Lundi et mardi, on a ainsi vu défiler une touriste allemande – il y en a beaucoup dans la région –, deux Japonais en vadrouille et même un groupe de scolaires brésiliens venu de Curitiba. Et, bien sûr, des gens du coin. Beaucoup d'enfants.
Venons-en aux faits. Si Bruguera, qui co-entraîne Gasquet avec Sébastien Grosjean depuis un an, a eu l'idée d'appeler l'agent de Nadal, Carlos Costa, pour arranger cette semaine chez Rafa, c'est pas pour voir la mer. Ça va castagner sévère, tout le monde le sait.
Le premier matin, avant que ça commence, on sent bien que Gasquet s'est mis la pression. Il demande à Bruguera – deux titres à Roland-Garros, avec ceux de Nadal, ça fait onze – de venir taper vite fait avec lui avant qu'on lâche la bête. Mais pas trop parce que Gasquet n'a plus que deux raquettes en vie. « Avec toi Sergi, ça va, ta balle fait pas trop mal, vanne-t-il, mais avec lui, là, je vais casser, c'est sûr. » Effectivement, douze minutes de jeu et crac, les cordes lâchent. Il faut appeler en catastrophe le cordeur de Nadal. « Il corde vite le tonton ? s'inquiète Gasquet. Parce que là… » Parce que là, ça cogne. C'est comme ça depuis le début. Cette séance de deux heures le matin sera hyper intense. Après quarante minutes, Gasquet recasse. Mais le « tonton » a vite bossé, alors on continue. Des droite-gauche à fond, des paquets de rallyes, des volée-volée et, pour finir, cinq petits matches en onze points gagnants. Très costaud, Gasquet en gagnera trois. Il a l'aiguille dans le rouge mais Nadal aussi. Il a des ampoules et des crevasses qui s'ouvrent dans la main mais Nadal aussi. Heureusement, « Titin » Maymo, le kiné de l'Espagnol, est là avec ses bandelettes magiques. Pendant les soins et les pauses, « Ritchard » ne capte pas tout ce qui se raconte. Quand des Majorquins – les Nadal - et un Barcelonais – Bruguera – causent, si vous n'avez pas fait catalan-majorquin première langue, vous êtes foutus. « Tu entends juste Ronaldo, Messi, Iniesta, tu sais qu'ils parlent du Real ou du Barça mais c'est tout, rigole-t-il. Ils ne parlent que de ça et un peu de tennis (Bruguera, qui parle français, est socio du Barça et fut même partie prenante dans une liste qui briguait la présidence du club il y a dix ans). » « Même moi, je ne comprends pas tout, avoue Bruguera. Le majorquin, c'est plus fermé comme accent. J'essaie de traduire en français à “Ritch” (c'est ainsi qu'il l'appelle) mais parfois j'oublie. »
En français, Toni interpelle souvent son invité. « Richard, c'est incroyable de jouer avec ça ! (il montre l'excroissance au bout du manche de sa raquette qui lui sert de butée). Pourquoi tu fais ça ? » Ou encore, en vrac : « Richard, comment va ton père ? Tu habites où à Paris ? La Coupe Davis, tu ressens encore la déception ? Vous n'avez pas trop bien joué hein ? Pourquoi tu as joué le dimanche ? » Richard rigole et répond : « On parlera de ça quand il sera parti (là, il parle de nous). »
Pendant les petits matches, quand Gasquet sortira deux ou trois bijoux, ce coquin de Toni lui lancera : « Il fallait faire ça contre Federer, pas ici ! » L'ambiance est bonne, le travail aussi. Jamais collé à moins de deux mètres de son joueur, Bruguera l'encourage et le pousse en permanence. « Exact, exact, exact, dit-il à chaque fois qu'un coup droit lui plaît. Tu fais un entraînement de rêve. Imagine que c'est pas lui en face, imagine ! Jamais tu ne t'es entraîné comme ça depuis qu'on est ensemble. Les gens pensent que travailler, c'est parler, parler, parler. Travailler, c'est rester ici et souffrir. »
À la fin du jour 1, Gasquet dira : « Il ne reste plus que quatre jours. C'est mieux que cinq ! » Le lendemain, surprise ! Rendez-vous à 8 h 30 à la salle. « Ça a dû m'arriver de m'entraîner à 9 heures. Mais 8 h 30, ça… On va tester », sourit le Biterrois. « Moi, 8 h 30, j'ai jamais fait ça », pouffe Bruguera. « C'est un peu tôt, admet Nadal. Normalement, je commence plutôt vers 9 h 30. Mais comme je dois partir à 13 heures à Barcelone (une obligation commerciale), c'est mieux comme ça. D'habitude, je fais une longue session de tennis le matin et du physique l'après-midi. Je ne fais jamais de double session de tennis dans une journée. Quand il fait chaud, je peux. Mais avec le froid, j'ai du mal à chauffer mes articulations. Ça me coûte. » Quel veinard ce Richard. Nadal double ses doses de jeu, rien que pour lui.
Ce mardi matin, effectivement, ça caille. Dans le gymnase où ils taperont deux bonnes heures, on ne dépassera pas les 10 °C. Accroché au mur, sur un cintre, un costard attend Nadal. À la fin de la séance, il filera sous la douche, s'habillera en civil et ira fissa à l'aéroport. « Il va dormir à Barcelone et prendre le premier avion mercredi pour qu'on s'entraîne à 11 heures à Manacor, explique Gasquet, assez bluffé. Il a de l'énergie ! Il ne s'arrête jamais. Quand tu vois ça, tu comprends tout. Cette intensité dans le travail, c'est devenu chez lui une routine. En plus, Toni ne lui laisse rien passer. Lundi soir, à 19 heures, il n'avait pas fini. Il était dans sa salle de muscu. C'est dingue le jus qu'il a ! Je ne peux pas rêver mieux comme entraînement. Avec Nadal, y a pas une balle frappée à moins de mille pour cent. Tu joues énormément de balles. J'avais déjà fait une préparation à l'étranger, avec Benhabilès (en Floride). C'est bien de changer. Ici, c'est l'exigence maximale. Quand t'as Sergi derrière toi et Nadal en face, tu sais que ça va être du sérieux. »
Hier soir, Gasquet et Bruguera étaient invités à dîner chez Rafa, à Porto Cristo. Ça va les changer du Quince, le seul restau ouvert, dont ils connaissent le menu par coeur. En décembre, hors saison, la petite station balnéaire est une ville fantôme. S'il existe un Macumba local, c'est sûr, il est fermé. « Tu crois que j'ai envie de sortir ? se marre Gasquet. Quand t'as l'autre qui t'attend à 8 h 30, je te le dis, tu vas te coucher tôt. »
FRÉDÉRIC BERNES
glucie36- Messages : 241
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 32
Localisation : Gagny
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Excellent! C'est vachement plus cool que ce qu'on imagine! :lol:
Cela Tonton Tony ne laisse rien passer...On s'en doutait! C'est pour ça qu'on l'aime! :D
Il me fait rire "Ritchard" quand il parle de Rafa...Genre c'est une grosse bête noire et il vaut mieux s'en méfier! J'adore!
Merciii beaucoup! :D
Cela Tonton Tony ne laisse rien passer...On s'en doutait! C'est pour ça qu'on l'aime! :D
Il me fait rire "Ritchard" quand il parle de Rafa...Genre c'est une grosse bête noire et il vaut mieux s'en méfier! J'adore!
Merciii beaucoup! :D
Bulle- Messages : 3953
Date d'inscription : 10/08/2015
Age : 35
Localisation : Belgique
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Trop bien cet article!!!
vivi83- Messages : 4233
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 37
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
En même temps, Rafa c'est une grosse machine, ça doit être impressionnant de venir chez lui et de voir tout l'équipement qu'il a pour s'entrainer, que pour lui seul.
Mais c'est vrai que quand je l'ai lu ce matin, j'étais fascinée, il aurait pu faire 15 pages j'aurais tout lu et même relu lol
Mais c'est vrai que quand je l'ai lu ce matin, j'étais fascinée, il aurait pu faire 15 pages j'aurais tout lu et même relu lol
glucie36- Messages : 241
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 32
Localisation : Gagny
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
C'est clair. Il écrit de façon super descriptive, on peut donc s'imaginer super bien l'affaire.
Bulle- Messages : 3953
Date d'inscription : 10/08/2015
Age : 35
Localisation : Belgique
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Oui et y'a pas bcp d'articles sur le "quotidien" de Rafa et des joueurs de manière générale
glucie36- Messages : 241
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 32
Localisation : Gagny
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Non. C'est donc d'autant plus intéressant. :)
Bulle- Messages : 3953
Date d'inscription : 10/08/2015
Age : 35
Localisation : Belgique
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Plutôt drôle comme article ! Et Rafa qui se la pète avec sa Ferrari là :P
Serena.mg- Messages : 1651
Date d'inscription : 10/08/2015
Age : 31
Localisation : Cambrai
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Il a bien raison! :lol:
Bulle- Messages : 3953
Date d'inscription : 10/08/2015
Age : 35
Localisation : Belgique
Re: L'Equipe du 19/12/2014 : La préparation de Rafa
Jte jure, elle doit être trop belle la Ferrari blanche ... Avec Rafa et Richard à l'intérieur ....
Je monte avec eux quand ils veulent !!
Je monte avec eux quand ils veulent !!
glucie36- Messages : 241
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 32
Localisation : Gagny
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